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Le sens du challenge

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DES DÉBUTS DIFFICILES…

C’est en 1973 qu’Eric Miailhe entame le long parcours qui aboutira après quelques années de travail acharné à la constitution du château Soudars.

Il jette son dévolu sur un ensemble de parcelles en majeure partie argilo-calcaires, qui lui rappellent les grands terroirs saint-émilionnais et dont il pressent la haute qualité viticole.

Mais l’ensemble est alors en friche et encombré de tonnes de pierres ; un long travail de préparation des sols qui se conclura par la replantation de la quasi-totalité du vignoble.

Durant les premières années d’exploitation,

la jeunesse des vignes constitue un lourd handicap.

Dans les années 80, le véritable essor qualitatif de Soudars arrive.

Le vignoble entre peu à peu dans sa phase de maturité, le contexte économique est favorable et l’expérience du terroir permet de mettre en place les données de la production d’un grand vin de style  » classique « , typique du Haut-Médoc.

Les avancées techniques du début des années 1980 constituent une aide précieuse pour cette évolution.

« Avant, on faisait les vins qu’on pouvait. Désormais, on peut faire ceux que l’on souhaite. »

L’apport des connaissances nouvelles, des moyens techniques, des équipements modernes, mais aussi du recul par rapport à ce savoir, ont créé une nouvelle donne de la qualité.

A partir de 1995, le contexte est globalement faste, avec une série de millésimes dont la qualité est avalisée par le marché.

A Soudars, l’heure est à l’investissement. Des équipements de pointe vont être mis en place dans les chais, notamment en ce qui concerne la thermorégulation.

Le souci écologique d’une production  » propre  » se traduit par la construction d’une station d’épuration agréée et ultra-moderne.

Chaque détail qui s’intègre dans le processus de production est revisité, palette métal pour stocker les bouteilles au vieillissement. De la qualité du liège pour les bouchons au choix d’une bouteille extra lourde.

La recherche permanente de la qualité conduit

à affiner encore le travail de vinification.

La maîtrise des rendements se fait plus sévère, la recherche de la maturité, plus pointue, la sélection plus drastique.

Quant au programme de traitements phytosanitaires, il s’inspire du respect de la faune qui se traduit par un choix rigoureux des matières actives et une limitation des interventions, dans le cadre d’une lutte raisonnée.

L’élevage en barriques, désormais exclusivement en barriques de chêne français, fait l’objet de recherches approfondies.

La qualité des vins devient reconnue dans la presse et dans de nombreux concours qui se font l’écho des superbes millésimes.