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Interpréter un terroir

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Le vignoble

Légèrement retirés à l’intérieur des terres, limitrophes de la commune de Saint-Estèphe au sud, les 22,25 hectares du vignoble de Soudars sont baignés par le microclimat très bénéfique induit par la proximité de l’estuaire et de L’océan Atlantique, distant seulement de 30 kilomètres.

Cette influence maritime a d’ailleurs été fortement accentuée par la tempête de décembre 1999 qui a détruit l’essentiel de la forêt entre l’estuaire et la mer.

Les sols argilo-calcaires sur lesquels repose le vignoble possèdent un remarquable caractère filtrant. Le substrat calcaire, recouvert d’une fine couche argileuse, affleure parfois en surface, tant et si bien qu’il a fallu parfois le défoncer pour y planter la vigne.

Le système racinaire s’insinue ainsi profondément dans les fissures de la roche pour y puiser l’eau et tous les éléments nutritifs propres au terroir de Soudars.

La présence de nombreux fossiles marins, qui constituent une véritable curiosité, participe sans aucun doute à cette spécificité et à la typicité des vins de Soudars.

L’encépagement du vignoble se répartit entre 50% de merlot, qui trouve sur les sols argilo-calcaires de Soudars son terrain d’élection, 49% de cabernet sauvignon et 1% de cabernet franc.

Afin d’opérer une limitation naturelle de la production, les vignes sont enherbées par une bande de gazon entre les règes. Cette méthode évite en outre le recours à des traitements tardifs contre le botrytis. L’effeuillage de la zone fructifère agit en complément par effet lumière et facilite l’éventuelle vendange en vert.

Suivant le dynamisme de la région Nouvelle Aquitaine sur le sujet de l’environnement, Château Soudars est certifié AREA niveau 2 (à partir du millésime 2017) et HVE niveau 3 (depuis le millésime 2018).

Comme son père, Lovely est soucieuse de cet outil de travail et animée de la même volonté de pérenniser cette activité viticole pour la transmettre dans l’avenir à la génération suivante.

La vinification

Le château Soudars est équipé d’un cuvier inox thermorégulé qui génère le froid par l’électricité et le chaud grâce au gaz naturel.

La méthode ancestrale des saignées, qui a pour but d’inverser le rapport jus /peau pour l’obtention d’une meilleure concentration du vin, est parfois utilisée préalablement à la fermentation alcoolique. La qualité sanitaire et la concentration des raisins permettent de procéder à des macérations relativement longues, de trois à quatre semaines.

Après la fermentation malolactique, qui s’effectue en suivant, on procède à l’assemblage du grand vin.

Ce moment capital dans le cycle du vin est réalisé avec Eric Boissenot œnologue consultant.

L’élevage se fait en barriques de chêne merrain français à grain fin, dont le renouvellement s’opère par quart chaque année, voire par tiers lorsque le millésime le justifie.

Au printemps de la deuxième année intervient le dernier assemblage qui permet de s’assurer que le grand vin qui sera mis en bouteille est bien homogène.

La mise en bouteille est réalisée sous la norme H.A.C.C.P. avec des bouteilles type « patrimoine » lourdes et des bouchons en liège naturel.